Pour l’hiver prochain, Kim Jones chez Fendi et Glenn Martens chez Diesel travaillent la mode au corps, entre transparence érotique et féminité combative.
En 1977, Karl Lagerfeld dessinait pour Fendi la toute première collection de prêt-à-porter. Il avait déjà désembourgeoisé la fourrure de la maison romaine et développé les accessoires, mais, pour la première fois, il définissait la garde-robe de cette femme riche, libre et émancipée. À cette occasion, son compagnon Jacques de Bascher était missionné pour réaliser un film d’une vingtaine de minutes mettant en scène l’actrice Suzy Dyson, dans le rôle d’une grande cliente allemande se rendant à Rome, visitant les fontaines et déjeunant à l’atelier en compagnie des sœurs Fendi (culte! à voir sur YouTube). Ce qui est aujourd’hui considéré comme le tout premier film de mode ne manquait ni d’humour ni de charge érotique, comme en témoigne son titre Histoire d’eau, clin d’œil au long-métrage de Just Jaeckin sorti deux ans plus tôt.
À lire aussiSilvia Venturini Fendi: «Entre Karl Lagerfeld et Fendi, c’est la plus longue histoire d’amour de la mode»
Quarante-cinq ans plus tard, si la liberté des mœurs a bien changé, la sexualisation du vestiaire est toujours d’actualité. Seulement, l’humeur libertine a laissé place…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 82% à découvrir.
Cultiver sa liberté, c’est cultiver sa curiosité.
Continuez à lire votre article pour 1€ le premier mois
Déjà abonné ?
Connectez-vous