DÉCRYPTAGE – Il y a tout juste 90 ans, un garde-temps signé Omega touchait le fond pour la première fois. Mais ses descendantes sont-elles toutes de la même eau?
Les montres de plongée sont à l’horlogerie ce que les sneakers sont aux chaussures de sport. Nul n’ignore que les baskets branchées servent davantage à aller au bureau ou à en parler dans les dîners en ville qu’à courir le 100 mètres. De même, les plongeuses ne sont en général pas près d’avoir l’occasion de flirter avec le grand bleu… Leur seule immersion se limitera bien souvent à une manche de chemise. «Il y a les montres de plongée, et celles qui en ont le look, distingue Jean-Jacques Weber, président de la Fédération de l’horlogerie. Et l’ensemble représente près de 10 % du marché. Toutes les marques se doivent d’en proposer au sein de leurs collections. Mais l’offre va de la pièce quasi professionnelle à celle dotée d’une simple lunette tournante. C’est avant tout un style, une esthétique, un peu comme le jean.»
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Mais là où le jean, même déchiré, remplit encore et toujours sa fonction (à savoir habiller), à quoi bon une beauté de poignet façon régate à Saint-Barth qui ne serait pas même…
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