Cette essence, produite à partir de pétales de bigaradier, fleure bon l’été, la Méditerranée et la dolce vita.
A la Renaissance, Catherine de Médicis, venue épouser le futur Henri II, apporte d’Italie la mode des «peaux de senteurs», ces gants disposés dans des caisses sur des lits de jonquilles, de jacinthes, de violettes ou de roses afin de s’imprégner de délicates odeurs.
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Mais c’est Marie-Anne de la Trémoille, devenue princesse de Nerola, qui mettra à la mode, au XVII siècle, l’huile essentielle de fleur d’oranger, baptisée depuis néroli, en l’utilisant pour parfumer l’eau de son bain comme le cuir de ses gants. Aujourd’hui, cette odeur éclatante et solaire entre dans la composition de nombreux parfums d’été au sillage méditerranéen. Il faut dire que la fleur d’oranger pousse sur un arbuste épineux (le bigaradier ou «oranger amer») qui, comme les citronniers, a besoin de chaleur. On le retrouve dans les pays du sud de l’Europe. Ses petites fleurs blanches, aussi délicates que le jasmin, se récoltent au printemps.
SDP
Séchées au frais et à l’ombre, elles sont…
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