DÉCRYPTAGE – Plusieurs facteurs expliquent la hausse du coût de cette matière première qui pourrait manquer cet hiver, selon plusieurs observateurs. En France, les tarifs réglementés bondiront encore de 12,6% en octobre.
L’annonce triomphale, vendredi, de l’achèvement du gazoduc russe Nord Stream 2, pose un jalon stratégique dans le paysage énergétique européen. Moscou assure depuis des années que son nouveau tube doit contribuer à la sécurité énergétique, à des prix abordables, du Vieux Continent.
Mais les cours du gaz connaissent une flambée. En France, les tarifs réglementés ont augmenté de 10 % en juillet, 5 % en août, 8,7 % en septembre et ils bondiront encore de 12,6% le 1er octobre. Depuis janvier 2019, soit quelques semaines après le début du mouvement des «gilets jaunes», la hausse des tarifs réglementés de vente de gaz atteint 15,8 %, indiquait fin août la Commission de régulation de l’énergie (CRE).
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La flambée des prix est mondiale. Sur chacun de ses trois grands marchés, le gaz atteint des tarifs records, souligne Thierry Bros, spécialiste de l’énergie, professeur à Sciences Po. En Asie, le gaz vaut environ 18 dollars par MBtu (Millions de «British thermal units», unité d’énergie employée pour
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