LA VÉRIFICATION – Le chef de service des maladies infectieuses de l’hôpital Tenon, Gilles Pialoux, a estimé que la tenue du vote pourrait entraîner un million de cas supplémentaires.
LA QUESTION. Mercredi 30 mars, le gouvernement a confirmé que les personnes testées positives au Covid-19 pourront aller voter pour la présidentielle, les 10 et 24 avril. «Voter est un droit constitutionnel» et «il ne peut y avoir d’entrave au fait de participer aux élections», a rappelé le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, lors d’un point presse. Il a toutefois précisé : «Nous leur (les personnes à risques, NDLR) recommandons de porter un masque. C’est un appel à la responsabilité individuelle, puisqu’il n’y aura pas de passe sanitaire et de passe vaccinal ou de test exigé».
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Mais d’un point de vue épidémiologique, cela en inquiète plus d’un. Sur RTL, le chef de service des maladies infectieuses de l’hôpital Tenon, Gilles Pialoux, a estimé que les élections pourraient entraîner un million de cas supplémentaires : «Entre deux tours électoraux, cela fait beaucoup de monde et si on est dans une incidence de circulation virale très intense, à plus de 1000 pour 100.000 habitants…
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