Il est 14 h 30 lundi. Jean-Luc Mélenchon sort du siège de son mouvement, passage Dubail, dans le quartier de la gare de l’Est. Quelques caméras sont présentes. Le leader des Insoumis, comme si de rien n’était, se met à répondre aux questions, avant de dégainer: «La Nouvelle union populaire écologique et sociale devrait se constituer comme un seul groupe…» Coup de tonnerre, premier nuage dans le ciel de la Nupes, stupéfaction chez ses partenaires écologistes, socialistes et communistes qui n’ont pas été prévenus en amont. L’argument de Jean-Luc Mélenchon est net: «On ne peut pas laisser le sentiment que l’extrême droite a gagné.» Il faut empêcher tout «éparpillement», savoir sans ambiguïté «qui mène l’opposition dans le pays».
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