LA VÉRIFICATION – C’est ce qu’a affirmé le porte-parole du ministère des Armées. Paris se plaît ainsi à souligner les incohérences du choix australien. À raison ?
LA QUESTION. Furieux contre la «trahison» australienne, les responsables français se plaisent à souligner les incohérences de la décision de Canberra. En renonçant au contrat avec Naval Group pour préférer l’alliance «AUKUS» avec les États-Unis et le Royaume-Uni, l’Australie n’a pas seulement trompé la confiance de Paris. Le choix de sous-marins nucléaires plutôt que conventionnels (avec des batteries électroniques alimentées par un moteur diesel) serait aussi lourd de conséquences stratégiques, que ce soit en termes de souveraineté ou de délais.
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«Les premiers sous-marins Attack devaient être délivrés à l’horizon 2030. Avec ce nouveau partenariat AUKUS, difficile d’imaginer avant 2040. C’est long, quand on voit la vitesse à laquelle la Chine se militarise», a déclaré le porte-parole du ministère des Armées Hervé Grandjean. Qu’en est-il réellement de ce calendrier ?
VÉRIFIONS. L’Australie dispose aujourd’hui de 6 sous-marins de la classe Collins. Le premier est entré en service en 1996. Leur remplacement est donc une nécessité prévue de longue date. Dans son White defence Paper de 2016, Canberra indique ainsi son souhait
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