Le secteur veut attirer de nouveaux candidats, après avoir perdu plus de 200.000 travailleurs pendant la crise sanitaire.
Comment rendre le secteur de l’hôtellerie-restauration plus attractif ? Ce jeudi, syndicats et patronats engagent des négociations sur les conditions de travail dans leur branche. Au cœur des discussions, la question de la rémunération dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre. Depuis la rentrée, le gouvernement met sous pression les professionnels du secteur en leur réclamant des augmentations rapides et significatives des salaires pour attirer de nouveaux candidats.
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Grands bénéficiaires du chômage partiel et du fonds de solidarité pendant la pandémie, les patrons semblent disposés à améliorer les conditions de travail dans l’hôtellerie-restauration. Thierry Grégoire, responsable des sujets sociaux au sein du principat syndicat patronal UMIH, a proposé dans une interview au Parisien des augmentations de 6 à 9 %, un treizième mois ou encore la possibilité de ne pas travailler un week-end par mois.
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Durement affecté par les confinements successifs et les différentes mesures sanitaires dans leurs établissements, l’hôtellerie-restauration est l’un des secteurs qui a été le plus affecté par la pandémie. 237.000 travailleurs ont quitté le secteur depuis février 2020, soit près de 20% des effectifs. En plein rebond de son activité, la branche connaît désormais des pénuries de main-d’œuvre. Les négociations salariales pour tenter de remédier à cette situation doivent s’étendre jusqu’à fin décembre.