RÉCIT – Dans un rapport, l’Inspection générale de l’Éducation nationale considérait les membres d’un syndicat étudiant comme responsables du «climat de peur» régnant au sein de l’établissement.
C’est un sérieux revers pour Frédérique Vidal. La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche avait pourtant donné de sa personne, en appelant dans nos colonnes à ce que les étudiants de Sciences Po Grenoble ayant accusé deux de leurs enseignants d’être islamophobes et fascistes soient sanctionnés.
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En fin de compte, 16 des 17 élèves mis en cause viennent d’être relaxés à l’issue d’un conseil de discipline (le dernier écope d’un sursis) – ils étaient pourtant liés au syndicat étudiant considéré par le ministère comme le principal fauteur de troubles. Dans son rapport, l’Inspection générale de l’Éducation nationale considérait en effet les membres de l’Union syndicale (US) de Sciences Po Grenoble comme responsables du «climat de peur» régnant au sein de l’établissement. Ces accusations, ajoutaient les deux inspecteurs, «portent atteinte à l’honneur et à la réputation de deux enseignants de l’IEP et, par suite, à l’image et à la réputation du corps enseignant, ainsi qu’à l’ordre…
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